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Grenoble : une étudiante tunisienne en situation irrégulière suite à des retards administratifs

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Une étudiante en alternance bloquée par l’administration

Imen, une jeune Tunisienne de 29 ans en master d’ingénierie des affaires à l’Université Grenoble-Alpes, se retrouve en situation irrégulière en raison du retard pris par la préfecture de l’Isère dans le traitement de son dossier. Arrivée en France il y a cinq ans avec un visa étudiant, elle a toujours réussi à renouveler son titre de séjour, bien que certains délais aient été longs. Toutefois, en 2024, la situation s’est compliquée.

Un renouvellement de titre de séjour bloqué

Son titre de séjour étudiant était valable jusqu’au 14 octobre 2024. Anticipant les délais, elle a déposé sa demande de renouvellement en juillet via la plateforme ANEF (Administration numérique pour les étrangers en France). En octobre, elle a reçu une attestation de prolongation valable jusqu’au 14 janvier 2025. Depuis cette date, silence radio de la part de la préfecture.

« J’ai envoyé des mails, appelé, envoyé des courriers recommandés, et même essayé de me présenter à la préfecture, mais je n’obtiens aucune réponse », déplore-t-elle.

Conséquences dramatiques : études et travail suspendus

Sans titre de séjour valide, Imen se retrouve dans l’incapacité de poursuivre ses études et son contrat d’alternance. « Je ne peux pas aller en cours ni travailler. Du jour au lendemain, tout s’est arrêté. Pourtant, j’ai tout fait correctement : j’ai un master, un contrat d’alternance et les moyens financiers pour subvenir à mes besoins. »

Cette situation la plonge dans une grande précarité, alors qu’elle n’a commis aucune infraction.

Une digitalisation qui complique les démarches administratives

Le collectif Bouge ta Préf 38, regroupant plusieurs associations et syndicats, dénonce les difficultés croissantes rencontrées par les étrangers dans l’obtention de leurs titres de séjour. En cause, la complexification des procédures et la suppression de l’accueil physique en préfecture, obligeant les demandeurs à utiliser une plateforme en ligne souvent inefficace.

« Avant le Covid, on pouvait déposer son dossier directement au guichet. Aujourd’hui, tout passe par l’ANEF, mais on ne reçoit que des réponses automatiques », explique Imen.

En décembre 2024, 200 travailleurs sans papiers ont manifesté à Grenoble pour protester contre la rupture du dialogue avec l’administration. Le collectif continue de mettre la pression sur la préfecture afin d’obtenir des améliorations.

La préfecture de l’Isère réagit-elle ?

Dans un communiqué d’octobre 2024, la préfecture affirmait que la « refonte » des conditions d’accueil et de délivrance des titres de séjour vise à « sécuriser le processus » et « réduire les délais ». Pourtant, les témoignages comme celui d’Imen indiquent que la réalité est bien différente.

Que pensez-vous de cette situation ? Avez-vous déjà rencontré des difficultés similaires ? Partagez votre expérience en commentaire.


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